Intitulé « Dans les pas du lion et du géant Sletto », le parcours est un clin d’œil au lion, emblème de Sélestat et à Sletto, géant légendaire fondateur de la Ville. Le parcours de visite se veut ludique. Il est matérialisé au sol par une signalétique spécifique. Quelques 500 flèches scellées au sol jalonnent le parcours et guident les visiteurs à travers la ville. Ces derniers sont ainsi guidés de site en site. Chaque étape est balisée par une grande plaque en bronze numérotée ancrée dans le sol. Il faut compter 2 heures pour découvrir l’ensemble des 24 étapes du parcours. (info du site de Sélestat).
Commençons la visite par l’édifice abritant en son rez-de-chaussée l’Office de Tourisme. Il faisait partie au Moyen Âge d’un ensemble plus vaste appartenant aux chevaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Sélestat possède également son quartier allemand façonné après l’annexion de l’Alsace à l’Allemagne en 1870. Quelques grandes réalisations sont visibles dans ce quartier de la ville comme le tribunal (1900)
Le château d’eau (1906) ou encore l’ancienne caserne Schweisguth (1876).Les sculptures de la façade du tribunal sont liées au thème de la Justice. Situé au sommet de l’arc en accolade, le hibou symbolise l’intelligence et la réflexion. De part et d’autre du hibou, deux lions ailés portent des écussons dotés d’une balance et d’une épée. Il s’agit là des attributs de la Justice. La balance évoque l’équilibre et la mesure. Quant à l’épée, elle représente la puissance. Les masques sculptés sur les linteaux des fenêtres du rez-de-chaussée sont une allusion à la Justice qui dévoile les vrais visages.
Otaries, poissons, cygnes, ours blancs, enfants jouant avec des poissons, naïades sur chevaux marins, tels sont les éléments du décor sculpté sur la façade devant vous. Tout laisse supposer que l’eau n’était pas étrangère à l’ancienne fonction de cet édifice comme le confirme l’inscription Bains Municipaux au-dessus des fenêtres de l’avant-corps central.
Les Bains Municipaux voient le jour en 1928 mettant ainsi à disposition du public plusieurs baignoires et douches.
Un très bel aperçu de l’église Saint-Georges s’offre à vous depuis la station 18. On aperçoit distinctement toutes les parties de l’église depuis la toiture du chevet aux tuiles colorées et vernissées, jusqu’à la gracieuse tour à l’avant de l’église, en passant par la tour de croisée recouverte de cuivre. S’il se dégage une impression d’homogénéité lorsque l’on découvre le monument, pas moins de trois siècles furent néanmoins nécessaires à son édification sous l’impulsion de la bourgeoisie locale désireuse de s’affirmer face au pouvoir religieux représenté par le prieuré Sainte-Foy. Les travaux débutent vers 1220 pour se terminer peu avant 1500. Les vitraux du choeur, en partie du XVe siècle, sont sans conteste le trésor de cette église.
De la fin du XVe siècle jusqu’au début du XVIIe siècle, c’est sur l’actuelle place d’Armes, depuis le perron de l’ancien hôtel de ville, qu’étaient proclamées les sentences pour crime de sorcellerie.Cette place fut nommée Place d’Armes en 1807 lorsque s’y installe le corps de garde. Elle s’appellera ensuite Paradeplatz (1870 ) puis Herrenplatz (1880 ) pour retrouver en 1919 son nom actuel.
Vestige de la deuxième enceinte construite en 1280, la Tour Neuve n’a pas toujours eu la silhouette qu’on lui connait. À l’origine, elle était moins haute et uniquement pourvue d’une terrasse crénelée. C’est au XVIIe siècle qu’elle est profondément remaniée avec la construction d’un deuxième corps de maçonnerie au sommet de la tour. Des ouvertures appelées canonnières sont percées pour laisser passer le fût des canons et une toiture en forme de bulbe est construite.La fresque visible côté sud représente une scène de crucifixion.
Si vous quittez le parcours balisé pour voir de plus près l’édifice, vous découvrirez sous la tour deux fresques faisant allusion aux nombreuses corporations qui régissaient autrefois la ville : bouchers, cordonniers, tanneurs, laboureurs, vignerons…
Après le démantèlement des enceintes médiévales en 1673, il est décidé de fortifier de nouveau la ville. La dernière enceinte sera construite selon les plans de Vauban.
Devant vous, sur le mur du bastion, quelques 310 plaques de rue sont installées. Elles comportent un mot ou des bribes de phrases invitant à la promenade et à la rêverie. C’est une œuvre d’art contemporain réalisée par Sarkis en 1993 intitulée Le point de rencontre : le Rêve.
Vous entrez ici dans le quartier des Tanneurs. Ceux-ci étaient très souvent regroupés à l’écart du centre-ville, car leur activité était très polluante et nauséabonde. Le canal qui coulait autrefois au milieu de la voie a été recouvert au début du XXe siècle. L’eau coule toujours sous vos pieds et se jette dans l’Ill
Dénommée «Niedertor» (porte basse) à l’origine, la Tour des Sorcières est l’un des rares vestiges de la première enceinte du XIIIe siècle. Elle fut surélevée de trois étages à la fin de ce même siècle, prenant ainsi son aspect actuel. Au XVIIe siècle, les deux portes d’entrée furent murées pour y enfermer de malheureuses femmes accusées d’avoir pactisé avec le démon.
La pluie malheureusement nous fait écourter notre visite de Sélestat, voici encore quelques clichés pris au coin d’une rue.
Tous les articles sont tirés du site de Sélestat où vous pouvez également télécharger le parcours touristique.https://www.selestat.fr/fileadmin/user_upload/patrimoine/documents/pdf/Parcours_de_visite/Parcours_de_visite_2016.pdf
Direction Ribauvillé